samedi 29 juillet 2023

                                                                  💙💙💙

Dédicace de l’illustrateur, Loïc Chevallier : « Aux peuples ukrainiens et syriens »

1775 – New-York – une armée de rebelles résolus défend la ville contre la force navale britannique.

Un des conjurés américains, Deane, va rallier la France pour ramener des mousquets, des canons et des munitions. La France et l’Angleterre sont en paix depuis la victoire de l’Empire britannique, mais les  ressentiments français sont forts contre les anglais.

Jeux d’intrigue à Versailles, le gouvernement de Louis XVI ne peut pas officiellement soutenir les insurgés américains. Un homme va s’en charger : Beaumarchais. Un homme épris de liberté, farouchement opposé à toute forme d’oppression.

Comme les patriotes américains, c’est aussi, et par essence, un rebelle à l’ordre imposé, qui ne redoute rien, ni personne.

Comme je dis toujours, mieux vaut demander pardon que l’autorisation »

C’est aussi un visionnaire, et un opportuniste :

« Dans le nouveau monde qui arrive, les aptitudes individuelles compteront davantage que la lignée. Des opportunités s’annoncent pour ceux qui sauront la saisir. »

Les difficultés, les déboires vont s’enchaîner  pour Beaumarchais et  les américains. Les jeux d’influence dans les différentes  sphères du pouvoir sont particulièrement bien démontrés.

Et toujours la rivalité France – Angleterre !

 

J’ai adoré le graphisme particulièrement bien travaillé et surtout les couleurs d’Elvire le Cock. Chaque planche est un véritable tableau.

Mais je me suis perdue dans le déroulé du récit. De fréquents retours en arrière m’ont été nécessaires pour comprendre le cours de l’histoire. Heureusement que j’en connaissais les grandes lignes….

Une BD intéressante. A suivre avec les deux autres tomes.

Merci à NetGalley et aux Éditions Delcourt de m’avoir permis de découvrir cette ode à la liberté des peuples. 


mardi 25 juillet 2023

                                                                💙💙💙💙


 

Kaspar aime passionnément sa femme, Birgit. Quand elle se suicide, il s’aperçoit qu’elle lui a caché beaucoup de choses, et notamment l’existence d’une petite fille qu’elle a abandonnée à sa naissance. C’était en 1965, elle habitait alors la RDA et a suivi Kaspar qui vivait en RFA.

Dans le journal de sa femme, il découvre tout un pan de son histoire et comprend aussi qu’elle a recherché sa fille, Svenja, mais n’a pas eu le courage de la rencontrer. On perçoit aussi une femme solitaire, qui s’isole, et se sent inutile. « J’ai recherché mon bonheur. Aux dépens de ma fille, aux dépens de Kaspar. Je les ai trahis et abandonnés. » Peut-être est-ce la raison de son suicide…

Il laisse sa librairie et veut rencontrer sa belle-fille, et surtout prolonger la quête de sa femme.

Svenja fait partie avec son mari, des « Völkisch », un mouvement communautaire, ultra nationaliste. Leur fille Sigrun, adolescente,  partage complètement les valeurs de ses parents.

Le plus dur, chez Sigrun, est son négationnisme : « Tu as bien un livre sur Rudolf Hess. Il est plein de mensonges. Tous ces livres, ici, sont pleins de mensonges. Hitler ne voulait pas la guerre, il voulait la paix. Et les allemands n’ont pas tué les juifs. »

Kaspar s’assit par terre, face à elle.

_ « Ce sont des livres d’historiens qui ont fait des recherches pendant des années. Comment peux-tu savoir ? »

_ « Ils sont achetés. Ils sont payés. Les occupants veulent rabaisser l’Allemagne. Il faut qu’on ait honte et qu’on courbe l’échine. Alors, ils pourront nous opprimer et nous exploiter. »

Et plus loin, toujours Sigrun à son grand-père :

« Vous vous bouchez les yeux, mais tout le monde peut voir que les musulmans veulent conquérir l’Allemagne, de l’intérieur et de l’extérieur. Nous pouvons nous soumettre ou nous défendre. »

Il n’y a pas de jugement de la part de l’auteur : simplement  de la tristesse et de l’angoisse devant ces visions du monde déformées par l’histoire, puis l’éducation. Et surtout un cri d’alarme devant un mouvement puissant et rampant :

« Kaspar lut tout ce qu’il pouvait trouver sur les extrêmes droites, les nazis et les néonazis, le NPD et l’AfD, les nationalistes autonomes , les Identitaires, les Artamans, les Völkisch.(…) Il n’avait pas soupçonné l’ampleur de leur prolifération , la mobilité de leur adaptation aux courants contemporains , la force de l’appui qu’ils trouvaient dans la classe moyenne, ni la présence de leur organisation de jeunesse, d’enfants de médecins et d’avocats, d’enseignants et d’universitaires. »

De nombreux thèmes sont abordés avec justesse, sensibilité et surtout beaucoup de subtilité. Celui du déracinement comme l’écrit si bien Birgit : « Je n’étais plus là-bas, je n’étais pas encore ici. »

Celui de la puissance apaisante de la musique, quand il fait découvrir à Sigrun, les grands auteurs, qu’elle se passionne pour le piano. Elle prend des cours et joue avec beaucoup de talent, comme sa grand-mère.

C’est aussi un roman très sensible sur l’amour. Celui de Kaspar pour sa femme, qu’il ne peut oublier. 

« Mais sans cesse, en travaillant, en faisant du sport, en occupant ses soirées, il avait l’impression d’être en dehors de la réalité, comme si ce qui l’entourait était un décor en trompe-l’œil, comme s’il jouait un rôle et le jouait mal. (…) il n’appartenait pas au monde. Il appartenait à Birgit morte. »

Celui d’un grand-père pour la petite fille de sa femme. Comprendre, ne pas brusquer, argumenter doucement, chercher à lui faire découvrir d’autres pôles d’intérêt que le populisme. Jusqu’au moment, où il craque :

« C’est quoi, toutes ces âneries, Sigrun ? La vie est ailleurs. La vie, c’est la musique et le travail. Fais des études, apprends quelque chose aux enfants, soigne des malades, construis des maisons ou donne des concerts. Personne ne reprendra la Prusse orientale et la Silésie. L’Allemagne ne deviendra pas plus grande, mais elle n’est pas trop petite, et ses coutures ne craquent pas par la faute des immigrés. Et on a besoin d’eux : qui d’autre veut encore ramasser les asperges, faire les vendanges et tuer les porcs ? (…) Laisse les gens vivre comme ils veulent, laisse les vivre. »

 Un plaidoyer pour la vie, l’amour, la paix, le respect de l’autre.

Seul bémol, qui ne casse pas la force du récit  : la première partie, où Kaspar découvre les écrits cachés de Birgit m’a paru trop longue, voire un peu ennuyeuse, par rapport à la seconde, avec Svenja et Sigrun, qui est au contraire puissante et dense.

Un roman puissant, tout en nuances.

 

 

mardi 18 juillet 2023

                                                               💙💙


 

1838 – Louis Daguerre (l’inventeur de la photo avec Nicéphore Niepce) visite son ami, le professeur Takis qui habite sur une ile grecque.

Il a besoin de son avis et de sa confidentialité.  Faut-il diffuser sa création vers le public ou la garder secrète ?

Takis, malgré la demande de Daguerre, en parlera à un de ses jeunes élèves, particulièrement brillant, Marko.

C’est le mythe de la jeunesse qui ose tout, ne se pose pas de questions, et qui de fait, résout le problème de Daguerre.

Le récit est essentiellement centré sur Marko, son prototype de vélo, sa vie, ses questions existentielles, et pas sur Louis Daguerre.

Cette BD aurait pu être intéressante, sans les longueurs qui la polluent. Les poncifs sur le déracinement, l’exil m’ont plutôt ennuyée qu’intéressée…

Je n’ai pas accroché non plus le graphisme que j’ai trouvé peu travaillé, surtout dans les expressions des personnages.

Auteur à découvrir dans un autre de ses romans graphiques. Peut-être me convaincra t-il….

Je remercie NetGalley et les Éditions Dargaud pour cette découverte.

On ne peut pas apprécier à tous les coups ! 😊

 

dimanche 16 juillet 2023

                                                                    💙💙💙💙

Dès les premières pages, je tombe sous le charme. Tout me plaît : le graphisme et le propos de Michel Kichka. Des dessins travaillés, épurés, délicats. Le fond des planches est souvent orangé, bleuté, blanc. Des coloris doux qui accompagnent harmonieusement cette autobiographie de scénariste-dessinateur, dans le contexte de son pays, Israël.

Cerises sur le gâteau : l’entête de chaque chapitre est marquée par un dessin en noir en blanc représentant un paysage, une rue bordée d’arbres ou des maisons.

Deux parties bien distinctes.

Dans la première, il revient sur son parcours familial et professionnel. Le dessin, il est tombé dedans quand il était petit et c’est même une seconde nature.

« En dessinant, je suis parti sans le savoir à la recherche de moi-même. » L’influence de Brueghel, des peintures rupestres, l’importance du dessin de presse dans sa carrière, y compris quand il le pratique en direct.

L’humour est toujours présent : « Brueghel croquait ses personnages lors de kermesses et de ripailles et les mettait en scène dans ses tableaux. Dans les scènes de foule que je dessinais dans les années 1980, je croquais mes personnages dans les rues de Tel Aviv, de Jérusalem, de Londres et de New-York. (…) Certains accrochaient mes posters dans les toilettes et les connaissait par cœur, à force ! On m’appelait parfois « l’artiste des chiottes ». Ça m’amusait. »

La seconde partie est plutôt une réflexion à propos d’Israël. Et une prise de position affirmée sur ses contemporains  et sur le régime de Netanyahou.

A propos de ce dernier, il dit : il s’inscrit dans l’histoire aux côtés de Trump le Vulgaire, de Poutine le Cynique, de Xi Jinping le terrible. »

On le comprend vite, c’est d’abord un laïc, respectueux du culte  de chacun, la religion faisant partie de la sphère du  privé. Il rejette le clivage orchestré entre arabes et palestiniens, ainsi que le fanatisme : « les orthodoxes fanatiques sont la honte et la négation du projet sioniste. »

Malgré la gravité du sujet, et l’engagement et l’indignation de l’auteur, il n’oublie pas l’humour. A propos de son grand-père Maurice, il raconte le dialogue entre ses grands –parents dans un restaurant :

« _ Maurice, c’est casher ?

_ Si c’est bon, c’est casher ! »

Je n’oublie pas la scène superbe et émouvante, pudique en même temps, lors de l’enterrement de son père : « J’ai fait graver sa caricature sur une belle pierre de Jérusalem. Il me sourit chaque fois que je lui rends visite »

Une BD riche que je vais relire car je suis persuadée d’être passée à côté de beaucoup d’éléments.

Je la conseille pour tous ceux ( et toutes celles ) qui n’apprécient pas trop habituellement le roman graphique et préfèrent l’observation, la réflexion, l’analyse et l’humour.

Merci à NetGalley et aux Éditions Dargaud de m’avoir permis de découvrir cet auteur talentueux et modeste.

 

 


                                                                                 

mardi 11 juillet 2023

                                                                     💙💙💙💙


Quand le poids du silence et de la honte pèsent et frappent plusieurs générations, et plus particulièrement les femmes …

L’histoire :

2009 – Charente-Maritime. Rachel est une jeune citadine de 30 ans, solitaire et investie totalement dans sa carrière. Avec difficultés, elle se décide à passer quelques jours dans la maison de sa grand-mère, Louise, désormais placée dans une maison pour les malades atteints d’Alzheimer.

Elle comprend vite qu’il s’est passé quelque chose de terrible durant la jeunesse de sa grand-mère, et qui a frappé également sa mère Emma, de plein fouet.  Rachel enquête alors, en retraçant le parcours de sa grand-mère dans la Vienne et en Charente-Maritime.

Rachel et sa mère ne se connaissent pas, ne se comprennent pas. Emma craint même le caractère intransigeant et radical de sa fille. Peut-être, vont-elles mieux se découvrir…

Isabelle Santoire a choisi de raconter l’entreprise de Rachel, de laisser parler Emma ( qui utilise le "je") et Louise par l’intermédiaire de son journal. Ainsi le portrait des trois femmes est complet, mais surtout très juste et parfaitement crédible.

Certaines périodes de l’histoire peuvent marquer les chairs autant que les mentalités et révéler ce que les hommes ont de plus haïssable et lâche en eux.

Quand c’est la victime qui a honte et cache l’humiliation subie.

Dans le journal de Louise :

« Vois-tu, tu es l’enfant de la guerre, l’enfant dont je dois avoir honte. Je n’aurai pas dû me plier, sans mot dire à ce qu’ils attendaient de moi : l’indifférence… »

Dans la quiétude des petits villages, les jugements perdurent et meurtrissent souvent ceux qui en sont l’objet.

Un beau plaidoyer sur l’importance de la vérité, même si elle est infiniment dure, même si elle a meurtri les ascendants, et sur la résilience, pour trouver le bonheur et la sérénité.

Ce roman pourrait n’être qu’un ixième récit sur les secrets de famille mais Isabelle Santoire l’a enrichi par le contraste particulièrement bien maîtrisé, entre la douceur de la campagne du Poitou, les magnifiques roses de la maison  et les drames qu’ont connus la mère et la grand-mère de Rachel.

Une jolie réussite, surtout pour un premier roman ! 👍

 

dimanche 9 juillet 2023

                                                                      💙💙💙💙


 

J’avais adoré le Tome 1 et attendais le second avec impatience et un peu d’inquiétude. Quelquefois, le premier est une pépite, et le second….

Suite  des aventures de notre amie, Madeleine, la nonagénaire têtue qui ne veut pas quitter sa maison chargée de souvenirs, alors qu’elle est menacée d’éboulement.

L’histoire se densifie :

Attirés par les réseaux sociaux, les médias, de plus en plus de touristes affluent et risquent leur vie pour poser sur la falaise et faire le buzz.

L’affaire se corse quand un nouvel effondrement engloutit un petit chien, Churchill.

Troumesnil ressemble maintenant à Étretat. La petite maison de Madeleine, accrochée à l’extrémité de l’arche.

Et le suspens grandit encore, quand la petite fille recherche son chien et le retrouve sous les rochers, avec l’aide du maire. Puis, ils disparaissent tous les trois, sous les flots de la marée montante, qui a contourné l’arche….

BD lue d’une traite, car l’humour grinçant de Madeleine est toujours bien présent, même renforcé. Mais en même temps, son humanité est révélée par cette phrase : « Je ne peux quand même pas risquer la vie des gens. Même pour faire chier le maire… »

Une gentille peste.😀

Les personnages sont plus affirmés, prennent davantage d’ampleur et sont encore plus attachants. Notamment celui du maire et de la petite fille.

Profitant de l’aubaine, s’insinue un nouveau personnage, opposant au maire « Dugland, pardon, Dublanc », farouchement conservateur et raciste.

Ils pourraient être caricaturaux, ils sont simplement savoureux.

Le graphisme est toujours aussi soigné, expressif et la couverture est simplement somptueuse !

Une leçon de vie doublée d’un rappel historique sur l’opération Jubilée en 1942. Quand les alliés ont tenté de débarquer à côté de Dieppe.

 

BD intelligente, belle et agréable ! Pour tous les publics.

mercredi 5 juillet 2023

💙💙💙💙


Une jolie fable à l’humour grinçant.

L’histoire :

Troumesnil  : "Sa plage, ses falaises, son grand marché au poisson". Madeleine, une vieille dame aveugle, têtue, directe, habite une maison, sur la falaise qui s’effrite un peu plus chaque année. Elle reste la seule habitante, tous les autres ont préféré partir.  

Madeleine, c’est aussi le cauchemar de Monsieur le Maire. Il est hanté par sa responsabilité, prêt à utiliser tous les moyens pour la faire partir. 

Dans la maison qu’elle ne veut pas quitter, il y a son gros chat Balthazar et surtout tous ses souvenirs, avec son mari  Jules, décédé il y a de nombreuses années. Cela n’empêche, elle lui parle et prépare à manger pour deux, comme s’il était toujours là.

Oui, elle est sans doute frappadingue, mais tellement attachante.

Par son humour, son langage direct. « Mais, je ne me plains pas. Je respire sans être branchée sur secteur, je me déplace sans petites roues à l’arrière. ».

Par sa lucidité (alors qu’elle est aveugle) sur elle-même, sur les autres, sur ce qui l’entoure, sur les évènements inéluctables à venir. Par sa fidélité envers son compagnon, ses souvenirs.

« Un aveugle, ça n’emmène pas ses albums photos…Alors quand la seule alternative, c’est de finir entourée de murs sans souvenirs, de parfums sans histoire, et de sons inconnus…. On finit par envier l’imprévu. »

Le graphisme est en parfaite harmonie avec le texte. Simple, précis et efficace. Les traits très expressifs, les couleurs variées.

A la fin de l’histoire, Bruno Duhamel présente les photos qui l’ont inspiré à dessiner Troumesnil, puis le passage de l’esquisse en noir et blanc à la couleur. Il détaille aussi, et c’est encore très intéressant, les recherches visuelles pour créer la couverture.

La morale de l’histoire : Même si c’est une vieille dame, de plus aveugle, même si on se sent responsable, elle demeure libre de choisir sa vie et donc, de choisir sa mort.

Humour, sensibilité,  justesse du texte et du dessin.

Une jolie réussite !

 

 

mardi 4 juillet 2023

                                                                        💙💙💙 

Plutôt un ouvrage de référence,  que de vulgarisation. Les tableaux en tous genres, les cartes sont présents au même titre que les explications très universitaires et cela même dans la forme.

Analyse détaillée des années kémalistes, de leur spécificité et de leur innovation. Exposé  précis à propos de l’AKP, d’Erdogan qui détient le rôle clef et de l’action  de l’armée turque. Puis large examen de la politique étrangère turque.

Projection sur l’avenir à court terme, avec les élections de 2023 en ligne de mire ( on a vu ce qu’elles ont donné ) et l’inquiétude que cela peut susciter.

Très justement, les auteurs qualifient la Turquie « d’état imprévisible »

« Entre hard et soft power, la Turquie d’aujourd’hui, peut être qualifiée « d’état imprévisible ». Difficile de situer actuellement Erdogan et où il se dirige. Sa diplomatie n’est plus celle d’une feuille maîtrisée, mais d’une valse qui va un jour dans ce sens, et un jour dans un autre. Ainsi, les faits nous démontrent qu’il est plus dans l’improvisation que dans la planification détaillée. »

La politique turque et son rôle international me passionnent  et j’en connais les grandes lignes. Mais cet ouvrage a largement dépassé mes connaissances surtout quand il aborde sans explications préalables, certains dossiers comme l’affaire Ergenekon, connue des vrais spécialistes de la Turquie.

Quel dommage aussi toutes ces fautes de compréhension du français, et d’absence de relecture de l’ensemble. Dès la 2ème ligne : « elle déteint des atouts et des potentiels » au lieu de « elle détient… »

« La rhétorique de l’AKP s’attachait bec à ongle » au lieu de « se défendre bec et ongles ». Et, je n’ai pas tout relevé…

A lire très posément et à petites doses quotidiennes pour les non spécialistes de la Turquie.  Sinon, indigestion assurée.

Je remercie Babelio et les Éditions Eric Bonnier d’avoir amélioré mes connaissances relatives à la Turquie.