dimanche 9 mars 2025

💙💙


J’apprécie infiniment cet auteur, habituellement… Je garde un excellent souvenir de « Courir » consacré à Émile Zatopek.

Mais là… Quelle déception !

Pourtant, cela commençait bien avec Bristol, un cinéaste médiocre pris dans une histoire qui le dépasse totalement. On sent que Jean Echenoz s’amuse et on a envie de poursuivre la route avec lui.

Sauf que…

Le récit file dans tous les sens, alors que le lecteur cherche, lui, vainement un sens…

Le style est ampoulé et indigeste. Les descriptions inutiles (à mon goût) se multiplient, cela ressemble à du remplissage car c’est vide…  

Lors de la location d’une voiture par Bristol, on y trouve même un hommage à l’une d’entre elles : C’était un modèle Aircross de marque Citroën et de couleur marron glacé. Rien de spécial à première vue. (…) Sauf que ce véhicule est plutôt attachant, son profil évoque un museau de chien dévoué qui aboie gaiement quand on soulève son capot, gémit de plaisir quand on le caresse dans le sens des chevrons. (…) Souple au changement de vitesse, prévenant au freinage et précis au créneau. Il est docile et consomme peu. »

Bien sûr, personnaliser une voiture ne me choque pas, bien au contraire, mais là, cette remarque élogieuse arrive comme un cheveu sur la soupe….

Dommage !

On va dire que je n’ai pas compris, que ne suis pas rentrée dedans, doux euphémisme…

Cela ne m’empêchera pas de lire avec curiosité et intérêt la prochaine publication de Jean Echenoz. 😊

 


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