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Un thème plutôt intéressant, sur les conditions de la vieillesse. Des histoires différentes à chaque chapitre, avec une même héroïne, Yukie Sakai qui accompagne les personnes âgées.
📌Un manga loufoque, qui se veut drôle ou grinçant.
- Comme le début de la première guerre des grands-parents contre les petits-enfants. Les papys n’en peuvent plus. Ils sont rackettés par leurs trop nombreux petits-enfants. Celui que Yukie aide, a plus de 100 petits-enfants…
- Comme la vieille dame qui faisait revivre ses proches, alors qu’ils étaient morts.
- Comme les serviteurs zélés, zombies cannibales et cadavres vivants, qui se repaissent des vivants en mauvaise santé…
📌 Ce n’est pas drôle, c’est peut-être grinçant, trop rarement intéressant car le trait frôle sans cesse l’outrance et la caricature.
Dommage …
- Car cela ressemble à des cauchemars à propos de la vieillesse. Des situations poussées au paroxysme.
- Car certaines histoires méritaient l’intérêt et surtout la nuance.
Comme les vieux qui volent à l’étalage pour aller en prison, où ils sont nourris, logés et surtout où ils ne sont plus seuls... Désormais, il ne faudra plus les arrêter car ils sont trop nombreux en prison.
Comme cette réflexion à propos du succès des mangas : les personnes âgées, ce n’est pas un sujet porteur et surtout rentable, il vaut mieux transformer l’histoire avec la même héroïne, s’occupant des jeunes filles.
« Au lieu de s’occuper des vieilles personnes, elle va s’occuper de jeunes filles. (…) l’accompagnement du troisième âge ne va pas faire vendre. Juste des tas et des tas de filles. Nous aurons une intello à lunettes, une autre archi-chaude, une lolita… »
Mais là, non plus, cela ne marche pas…
Dommage…
Car le graphisme n’est pas désagréable, plutôt bien travaillé. La séparation des différents chapitres par une pleine page illustrée était plutôt bien vue aussi.
Mais comme le texte, il pousse jusqu’à l’outrance. Pléthore de dentiers démoniaques, de rides extrêmes, de couches…
📌On va dire que je ne suis pas rentrée dedans…
Dommage pour moi sans doute, car je reconnais un sacré talent à Shintaro Kago…
Manga lu dans le cadre du
Prix Public France TV d’Angoulême 2025.
Merci aux éditions Huber pour cette découverte.
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