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Cyril vient de perdre sa mère chérie. Sous la pression de son frère, il va devoir vider, vendre la maison et préparer Noël avec une belle-sœur insupportable qui le terrorise.
Un homme ordinaire, notre Cyril. Un bon père de famille, un mari aimant, un enseignant timide et discret.
Peut-être en effet, manque-t-il de caractère…. Impossible pour lui de s’affirmer, de répondre face à une agression de l’autre, même injustifiée.
Aussi s’alarme-t-il quand, un homme meurt au supermarché, juste après l’avoir irrité. « Une existence de 58 ans avait stoppé sa course en plein vol sous mes yeux. Une existence dont le dernier geste avait été de glisser une boîte de haricots rouges dans un sac en toile. »
Surtout quand l’histoire se répète avec le chien de ses voisins, le conducteur de l’Audi, l’adjointe du proviseur, l’homme à la gabardine…
Coïncidences, imagination ou réalité ? Si c’est la réalité, cela veut dire qu’il fait mourir les gens… « Tout en conduisant, je me suis repassé le film des dernières semaines, l’homme à la caisse du supermarché, Mme Jacquet, et maintenant le type en gabardine. Chaque fois, des individus qui, à leur façon, m’avaient irrité. (…) Comment pouvais-je croire un instant que j’avais fait mourir des gens ? »
Du bon Fabrice Caro avec le suspens, la tendresse, l’humour et le sens de l’absurde qui caractérisent ses romans.
Deux légers bémols : la fin peu concluante, ou un peu trop facile. En même temps, je me suis demandé tout au long du roman, comment il allait réussir à conclure son récit. L’allusion avec le siège de Fort Alamo ne m’a pas paru évidente non plus…
Un bon moment de lecture !
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