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Relire ou pas les classiques idolâtrés durant l’adolescence ?
A cette question, une « réponse de Normand » : ça dépend…Peut-être bien que oui, peut-être bien que non….
📌Je viens de relire « le joueur d’échecs » de Stefan Zweig. C’est un excellent livre au scenario bien maîtrisé. J’ai beaucoup apprécié mais ce n’est pas un coup de cœur comme durant ma jeunesse.
Peut-être l’écriture que j’ai trouvée un peu "datée", et la construction trop classique :
- Présentation du premier personnage, le champion incontesté d’échecs, Czentovic, qu’on peut résumer comme « un abruti »
- Puis présentation du second personnage, M.B au passé difficile et à sa rencontre surprenante et douloureuse avec les échecs.
- Comme sur le plateau, les pièces sont en place, il ne reste plus qu’à faire jouer et s’affronter les protagonistes.
📌 Cette réticence à propos de la forme n’empêche pas la richesse des thèmes traités :
- L’addiction au jeu et sa spirale toxique
- L’illustration de l’Europe déchirée avec M.B et la froideur déshumanisée du nazisme avec Czentovic
- L’élément autobiographique
de l’auteur dans la figure de M.B. Un sorte de testament suicidaire.
📌 Je répondais à ma propre question du début par une "réponse de Normand" car j’ai relu « La femme rompue » de Simone de Beauvoir, et dans cette nouvelle, la magie a encore opéré… J’y ai même vu des éléments que j’avais laissés filer lors des précédentes lectures.
Donc, ce n’est pas uniquement une question d’évolution de la littérature avec des formes plus originales aujourd’hui, cela dépend….😀
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