dimanche 7 avril 2024

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Sujet, verbe, complément…

J’aime bien les phrases courtes, habituellement, elles donnent du rythme au récit. Hélas, ce n’est pas le cas ici. Il s’agit plutôt de phrases hachées, sèches comme un coup de trique.

Exemple « Zinédine est pieds-nus. Djamila lui roule une pelle. Zinédine lui léchouille les orteils. »

« Hicham mange des momos. Il plonge les raviolis dans la sauce pimentée. Il s’arrache la bouche et boit beaucoup trop d’eau. »

« Mamy se sert un autre pastaga. Dubak boit un deuxième soda. Ils ne jouent pas au Scrabble. Dubak dort sur le canapé. »

Je ne parle pas de l’intérêt de détails complètement inutiles comme le montrent les citations précédentes…

Peut-être un nouveau style d’écriture, peut-être inspiré du rap. En tous cas, pas du James Ellroy dont l’auteur s’en revendique…

 

Bon, il faut se concentrer et suivre l’intrigue. D’autant plus, que le thème me passionne, il s’agit des coulisses de la politique

On comprend immédiatement que le personnage central, Serge Ruggieri, est le double littéraire de Jérôme Cahuzac. On apprend aussi l’existence d’un compte caché au Luxembourg, via Médiapart, avec le risque de dégrader l’image « zéro scandale financier » prôné par François Hollande. La guerre de la communication commence.

Des personnages fictifs entrent en jeu, tous plus improbables, les uns que les autres.

450 pages autour du compte luxembourgeois, c’est bien long. D’autant plus que l’intrigue fait pschitt très rapidement.

Personnages peu crédibles, récit qui traine en longueur, écriture insupportable…  Un livre à oublier…

Désolée, c’est rare quand cela m’arrive, mais il est important aussi de dire quand on n’aime pas un roman et pourquoi. Et bien sûr, cela n’engage que moi. 

 

 

 

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