mercredi 10 avril 2024

💙💙💙

Couverture originale et déconcertante : Berlin sur un arrière-plan rouge Mao, renforcé par le titre : « Nouvelle Chine. »

Nouvelle surprise : la couverture est en couleurs, le récit est en noir et blanc.

Novembre  1975 – une scène de crime : huitième femme assassinée dans un parc berlinois, par un tueur en série : le boucher du Tiergarten. Quand le vieil inspecteur Eberhard se rend sur le lieu du drame avec son adjoint, la police chinoise est déjà présente…

En fait, Berlin est occupé par la Chine qui a diffusé sur toute l’Europe un poison mortel qui a provoqué des millions de morts.

Toute l’Europe est chinoise…

L’auteur poursuit avec beaucoup de maîtrise l’uchronie  (récit imaginaire prenant comme base de départ une évolution alternative de l'Histoire) et l’enquête policière. 

L’inspecteur est attachant, intègre, droit dans ses bottes, avec une inclinaison prononcée pour l’alcool et un pessimisme marqué depuis la mort de sa femme.

Ce qui frappe, c’est qu’il reste totalement polarisé sur son enquête,  imperméable aux diktats de l’occupant. Contrairement à son  jeune adjoint.  Deux enquêteurs en opposition totale. Tandem classique et très utilisé dans les polars et les séries de toutes sortes.

C’est très bien fait, mais je ne suis pas complètement rentrée dans cette intrigue policière dans un Berlin chinois…

Un exercice de style parfaitement maîtrisé par Clarke, mais quel est le bénéfice pour le lecteur, de mener de front, deux genres différents, complets et exigeants, comme l’uchronie et le polar ?

Je vous invite à le lire et vous me direz.

Merci à NetGalley et aux éditions soleil de m’avoir permis de découvrir cette BD surprenante.

 

 

 

 

 

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