samedi 27 avril 2024

💙💙💙

Kiyémis s’est inspirée de sa grand-mère maternelle et camerounaise pour dresser ce portrait.

Une femme déterminée sur un parcours souvent raconté : le désir d’école, la grossesse non désirée, le mariage forcé, les espoirs, les rêves, les désillusions, la résilience.  

😀 Ce que j’ai aimé dans ce récit, c’est l’absence totale de mélo et la volonté de rebondir après chaque échec. 

Ce que j’ai aimé aussi, et qui nous la rend très proche, ce sont ses illusions souvent déraisonnables par rapport à la réalité. Souvent tiraillée entre le besoin et l’envie d’une vie amoureuse et les hommes qu’elle rencontre.

Sa mère, qui est pourtant restée au pays, le lui explique, en toute franchise :

 « Ne crois pas que les hommes de la ville sont si différents de ceux du village ma fille. Ils sont les mêmes, partout à Douala, à Nyokon, et je suis sûre que dans ton pays de Blancs, c’est la même chose.(…)

Audoun, croie-le ou non, j’ai vécu ça. Ton père avait d’autres familles, tu le sais autant que moi. J’ai passé mon temps à être jalouse et à être jalousée. »

 😞 Ce que j’ai moins aimé, c’est cette impression de « déjà lu ». Les extraits poétiques insérés dans le récit auraient pu constituer la touche originale mais, en fait, je les ai trouvés un peu laborieux et surtout beaucoup trop systématiques.

En conclusion, un roman bien maîtrisé, mais qui ne m’a pas touchée.

Lu dans le cadre du prix Orange 2024. Merci à Lecteurs.com et aux Editions Philippe Rey.

 

 

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