lundi 9 octobre 2023

                                                                        💙💙💙


 

Déception…

J’apprécie infiniment cette maison d’éditions qui produit des livres passionnants. Je pense notamment à « Bombay » de Marie Saglio et « Je suis né laid » d’Isabelle Minière.

 

L’histoire :

Le narrateur est également le héros principal, Dalibor, un jeune serbe de 24 ans. Il rejoint Istanbul pour l’amour de Merve, qui, hélas, ne partage pas du tout son amour.

Par fierté, il reste à Istanbul où il survit grâce à un job d’enseignant.

Il tombe amoureux d’Evelyn et l’essentiel du roman sera consacré à cet amour.

Il est pressant, « collant », envers elle,  comme un adolescent qui découvre l’amour et se pose mille questions à propos de « son aimée ».

Elle finit par le quitter et il s’invente une histoire délirante, à la limite de la folie pour justifier cet abandon.

 

L’analyse de l’immaturité pathologique, du narcissisme de Dalibor  aurait pu être intéressante si elle n’était  accompagnée d’un ton geignard qui traîne en longueur.

 

J’espérais une vision d’Istanbul mais je dois reconnaître qu’à part les embouteillages monstres de la ville et la séparation bien marquées des secteurs asiatiques et européens, je n’ai pas vu grand-chose d’Istanbul…

 

Je remercie Babélio et les éditions Serge Safran de m’avoir permis de découvrir cet auteur.

 

 

 

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