mardi 8 août 2023

                                                             💙💙



Un livre surprenant où les vivants et les morts se côtoient, où les époques se superposent, où chaque chapitre est l’histoire (à la 3éme ou à la 1ere personne) d’un narrateur différent.

Je suis devenue très rapidement un fantôme, moi aussi, à la recherche des personnages : qui était qui ? qui faisait quoi ?

C’est dommage car le parcours et l’analyse psychologique de Chen Tienhong sont intéressants : « Quand sa mère le frappait, ses poings étaient des couteaux et ses pieds des épées, mais la plus grande cruauté résidait dans ses paroles, ce déversement d’insultes en taïwanais dont chaque mot était une brulure. Contre les coups, il n’opposait pas de résistance. Il se sentait coupable, c’est lui qui était un pervers, qui était anormal.»

C’est dommage aussi car les conditions des femmes taïwanaises sont bien évoquées avec les cinq sœurs ( dénommées : « première », « deuxième » troisième » quatrième » cinquième » ) de Tienhong.

Mais c’est perdu dans un flux d’autres histoires, d’autres détails.

Je remercie Babélio et les Éditions du Seuil de m’avoir permis de découvrir ce pan de la littérature taïwanaise.

 



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