mercredi 4 mai 2022

                                                                       💙💙 


Évidemment Martha ou … évidemment l’Ennui.

La couverture évoque particulièrement bien l’état linéaire du récit de Martha : rien, il ne se passe rien.

Pendant 400 pages, Martha nous traîne (voire nous entraîne) dans sa dépression sévère. Un gouffre dont elle ne sort pas. 

En effet, c’est une description précise et fidèle de l’anorexie mentale et je comprends que cela ait touché de nombreux lecteurs.

Mais je n’ai pas senti l’émotion, l’humour à travers les lignes. Il s’agit plutôt d’un simple inventaire de faits avec de nombreuses digressions inutiles au récit.

Comme si il était nécessaire de remplir le contrat de 400 pages…

Je n’ai pas plus apprécié le style et encore moins compris les tirets remplaçants les mots…. Je suis passée à côté….

 

Pourtant, j’espérais bien mieux avec les premières pages : « pendant la majeure partie de ma vie d’adulte, et toute ma vie avec Patrick, j’ai essayé de devenir le contraire de ce que je suis. »

La magie n’a pas opéré pour moi, et j’en suis navrée.

J’essaie toujours quand je reçois un ouvrage de Babélio (que je remercie ainsi que les Éditions du Cherche-Midi) de trouver des points positifs. Pour celui-ci, je n’y suis même pas arrivée.

 

 

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