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Une balade agréable et mouvementée au Portugal, avec nos amis de toujours, où l’accent est mis sur la saudade, ce sentiment de mélancolie, nostalgie et espoir, propre à l’âme portugaise…
Par exemple, Obélix s’étonne alors de cette chanson de bienvenue, qui les accueille, considérée comme la plus « festive » !!!
« Maintenant, tout a disparu mon cœur est fatiguééééé
Mon bonheur à jamais perdu dans la douleur du passéééé
Je ne vis qu’avec mon chagrin
Il ne me reste qu’à pleurer. »
📙 C’est parfaitement maîtrisé tant dans le scénario que le graphisme, mais j’avoue que j’attendais plus de Fabcaro. Peut-être parce que j’adore ses romans, et ses BD en règle générale.
Là, on est dans les ressorts habituels des aventures d’Astérix : la critique gentille des particularités d’une population, l’humour, le suspens et les grosses baffes…
Je ne retrouve pas le bonheur d’une satire plus marquée de nos travers, ou de notre environnement comme « La zizanie » ou l’inoubliable « Domaine des dieux »
📙 En revanche, l’humour est toujours présent et jubilatoire :
Dialogue entre Astérix et Obélix quand ils doivent se déguiser en lusitaniens
_Astérix, on est ridicuuules ! (…) En plus, ça me fait un grand front…
_Mais non, c’est très populaire, ici… Contente-toi d’avoir l’air lusitanien.
_L’air lusitanien ? Comment on fait l’air lusitanien ?
_ Essaie d’avoir l’air à la fois triste et gai !
_ ??! Tristes et gais ??! Ils sont fous ces lusitaniens ! »
📙 En conclusion, un excellent moment de lecture, parfait pour les vacances de Noël !

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