samedi 17 août 2024

 💙💙💙

Tass revient enseigner à Nouméa après avoir quitté la métropole et surtout s’être séparée de son compagnon, Thomas.

 Nostalgie de la séparation, intérêt pour son passé, pour ses racines dont elle ne connait pas grand-chose.

Deux de ses élèves, deux jumeaux kanaks, un garçon et une fille, vont marquer le point de transmission avec sa propre histoire familiale. Quand ils vont disparaître mystérieusement, elle va se lancer à leur recherche et croiser des personnalités bien marquées.

Dans ce roman, Alice Zeniter tente une autre approche de  la Nouvelle Calédonie même si l’autrice m’a laissée sur ma faim.

Peut-être car la fiction est basée sur un groupe kanak dont la pierre angulaire est « l’empathie violente » …

« Créer chez les blancs un sentiment de dépossession, troubler l’évidence du chez-soi, limer la confiance qu’ils ont dans leur statut de propriétaire. Elle parle de l’importance de prendre pour rien, ou d’entrer sans rien prendre, juste pour brûler le sommeil, pour agiter les craintes. »

Peut-être et surtout car l’épopée de Tass demeure très personnelle, très fantasmagorique et que je ne suis pas arrivée à rentrer dedans…

Bilan mitigé : un roman bien écrit mais qui ne m’a pas du tout embarquée.

Pourtant, j’apprécie infiniment Alice Zeniter !

Roman lu dans le cadre du jury Fnac 2024

Merci à la Fnac et aux éditions Flammarion

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