jeudi 29 février 2024

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Une belle fresque familiale, sociale et historique, sur quasiment un siècle,  à partir d’un fait réel. « Le portrait de la dame » de Gustav Klimt, peint en 1910 à Vienne, transformé, volé puis retrouvé dans un sac poubelle, en Italie.

Qui était le modèle du peintre ? Personne ne le sait…

Camille de Peretti nous propose une version romancée de ce mystère.

Fin des années 1920  - New York et un personnage central : Isidore.  Un orphelin, simple cireur de chaussures mais curieux, intelligent et malin. Il a ses clients attitrés et ceux-ci lui parlent en toute confiance de leurs investissements en bourse. Il y a un parti à tirer de ces infos et il se lance dans  une aventure qui le fera réussir.

Plusieurs temporalités, plusieurs lieux que le lecteur suivra sans difficultés, grâce à la plume fluide et précise de l’autrice.

J’ai aimé la complexité des personnages. Tantôt attachants, tantôt répulsifs, tout en nuances.

Un scénario bien maîtrisé, de nombreux thèmes traités avec justesse et sensibilité : la liberté, la pression sociale, la passion, la détermination et la lâcheté, la force de l’art et l’attachement quasiment physique à un tableau.

La force de la peinture. « C’est comme si j’avais retrouvé ma mère. Le portrait me parlait, il me réconfortait, il était devenu essentiel, je l’aimais comme une vraie personne, comme une personne réelle ! »

 

Un excellent roman bien documenté et passionnant.

En le refermant, j’ai parcouru sur Internet, les infos relatives à ce fameux portrait et découvert plus amplement – merci Camille de Peretti – l’œuvre du Gustav Klimt.

Lu dans le cadre du Prix Orange 2024.

Merci à la Fondation Orange et aux éditions Calmann-Lévy de m’avoir permis de découvrir ce titre et cette autrice.

 

 

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