lundi 19 juin 2023

                                                                         💙💙💙

J’ai tout de suite été séduite par cette magnifique couverture !
Elle évoque une traversée, un huit clos dans des circonstances dramatiques.
L’expression idéale de l’univers de Simenon.

Février 1930.
Première partie, très courte. La police cherche à éclaircir les circonstances de la mort d’une jeune femme retrouvée morte, après une surdose de morphine.
Deuxième partie : embarquement à Hambourg sur le cargo Polarlys en direction de la Norvège. Le capitaine comprend immédiatement que la traversée va être difficile, car un des passagers est sans doute celui qui a tué la jeune femme.

Je suis partagée en refermant la BD.
Le huit clos pesant est bien perceptible au fil des pages, les personnages complexes provoquent un certain malaise, le lecteur ne sait pas comment les situer.
Du bon Simenon retransmis en graphisme et en texte. Les dessins de la mer, du bateau sont somptueux et infiniment évocateurs.

Mais… J'ai trouvé l'intrigue confuse, et je n’ai pas du tout aimé les dessins des personnages, tous, crées sur le même moule : silhouettes longues et sèches, visage ovale, pommettes hautes….

Cela dit, cette BD m’a donné envie de me plonger dans ce roman de Simenon, que je ne connais pas.
L’hommage à Simenon est donc réussi d’autant plus que les dernières pages expliquent parfaitement la genèse de ce premier « roman dur » ( roman difficile à écrire ) de l’écrivain.

Merci à Lire Magazine et aux éditions Dargaud de m’avoir permis de découvrir ce roman graphique

 


 

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