jeudi 16 février 2023

                                                                        💙💙 

Une plongée dans les souvenirs d’enfance de la narratrice, et plus particulièrement dans la maison de sa grand-mère, La Nonna, à Saint Nazaire en Charente.

Quasiment un exercice de style : j’ai admiré le sens de la précision dans les descriptions de la maison de la Nonna, puis dans celle des vieux albums photos, puis dans celle de la nature et du vieux fort de l’Ile Madame.

Une maîtrise très affirmée du descriptif dans un plan très construit, voire « scolaire ».

Sans doute est-ce pour cette raison que je suis restée en dehors de l’évocation de ses  grands parents, (des émigrés italiens), qui m’a parue occultée, peu visible. Comme devant un tableau dont la technique est tellement parfaite, qu’elle ne laisse passer aucune émotion.

Sans doute aussi, est-ce un sujet qui tenait très à cœur à Olivia Resenterra et elle a fait attention à tout contrôler. Car elle évoque à deux reprises le regret de la discrétion, voire du silence des grands parents concernant leur enfance, leur jeunesse. Et cela je crois qu’on l’a tous ressenti : quand les plus anciens sont partis, et qu’on reste en manque de leur passé. Un puzzle où il manquera toujours des pièces.

Prix lu dans le cadre du Prix Orange 2023.

Je remercie la Fondation orange et les Éditions du Rocher de m’avoir permis de découvrir cette auteure.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire