mardi 5 avril 2022

                                                                     💙💙💙


USA. Une épidémie mortelle d’encéphalite 16 frappe les hommes. Les femmes vont alors prendre le pouvoir. A leur tête, une féministe radicale…

Les hommes encore en vie n’ont que 3 choix :

- Mourir de l’encéphalite.

- Se faire castrer chimiquement

- Rejoindre des zones isolées et se faire traquer.

Ou comme Ralph Martinelli , chercheur de grand renom, rejoindre une unité scientifique dans un site protégé pour découvrir le vaccin contre l’encéphalite. Les femmes dirigent le centre avec beaucoup d’autorité et de mépris pour les hommes castrés et les hommes entiers. Bien sûr, toute manifestation de sensualité, de sexualité est bannie et punie.

Les chercheurs « entiers » sont-ils des « Homme protégés » ou des «  Hommes emprisonnés, aux fonctions subalternes ?……

Petit à petit, Ralph comprend le sort final réservé à la gente masculine et tente de réagir. Car Ralph est un « gentil », favorable à l’égalité des sexes, qui ne perçoit pas la menace. C’est aussi un bel homme d’origine italienne, qui aime les femmes et ne peut s’empêcher de les envelopper de son œil charmeur. « Tandis que je m’asexualise de mon mieux, je respire, les narines palpitantes, sa délicieuse odeur. Quand elle me quitte, je me redresse et j’ai envie d’hennir. »

Un des personnages, l’épouse de Ralph, féministe modérée va établir la différence avec la radicalité de la majorité des femmes et sans doute révéler l’objectif de ce roman de science-fiction :  « La libération de la femme est une chose. Et la haine de l’homme en est une autre. La haine de l’homme est de la psychopathie pure et simple. »

Un récit plaisir qui se lit facilement. Humour, gravité, action, suspens en sont les ingrédients essentiels

Mais le personnage de Ralph est un peu simpliste, l’action quelquefois délayée…

Bref, ce n’est pas le meilleur de Robert  Merle, écrivain que j’adore.

 

 

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