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Le professeur Tournesol, ça vous parle ?
☔En 1936, son alter égo londonien existe, Il s’appelle Alister Pemberley. Il a déjà inventé plein de trucs inutiles dans lesquels il met tout son temps, toute son énergie et toute sa foi. Comme "le parapluie chauffant qui fonctionnait à merveille, si on acceptait de porter sur son dos, une bonbonne de gaz de 15 kilos… »
Car il faut bien le reconnaître, depuis le décès de sa femme, c’est sa fille Jane qui mène la maison et heureusement qu’elle est là, pour préparer les repas, négocier l’ardoise de crédit avec l’épicier du coin. Une adolescente attachante, au caractère bien trempé. Une excellente joueuse de foot dans une équipe de garçons… Souvent même, bien meilleure qu’eux.
Car pour les compétitions de foot féminin, il va falloir attendre quelques années…
Un soir, son père reçoit une lettre du Bureau des Inventions. Là, c’est sûr, sa dernière trouvaille va les rendre riche. Il est invité à Rome, tous frais payés et en première classe, pour valider sa dernière trouvaille…
Sauf qu’au bout de trois semaines, il n’est pas rentré et n’a pas donné de nouvelles. Cela ne lui ressemble pas. Il est peut-être « à l’ouest » mais aime profondément sa fille.
Jane décide de partir à sa recherche. Départ pour Rome, et… les ennuis commencent.
Il y a bien un « mystère Alister Pemberley », Jane comprend vite qu’elle est devenue une proie, ou une monnaie d’échange…
Elle est courageuse, intelligente, sportive, mais fait-elle vraiment le poids face aux deux bandes qui la recherchent ?
Le bureau des inventions est-il une simple homologation ou bien plus que cela ?
Les pages se tournent toutes seules…
☔ La progression dramatique est parfaitement maîtrisée, le scénario tendu, l’écriture juste et rapide, les personnages bien campés et attachants. Le tout accompagné d’humour.
Le contexte historique du fascisme en Italie, de la montée du nazisme en Allemagne est simplement évoqué, et donne envie, aux enfants les plus curieux, d’en savoir plus…
De plus, ce roman est pédagogique. De très courts chapitres bis expliquent également avec humour, l’histoire de grands inventeurs, Gutenberg, Benjamin Franklin, Alessandro Volta, Thomas Edison….
Bizarre, tous seraient passés par le Bureau des Inventions…
💙 Un livre très bien fait pour les 8 / 12 ans !
Merci aux éditions Fleurus et à Babélio pour ce livre qui va faire le bonheur de mes petits-enfants ! 💙
Extraits
☔ « Les bricolages de son père, Jane ne les connaissait que trop bien. Il avait déjà inventé mille choses qui ne servaient à rien, qui toutes devaient révolutionner l’univers, et qui toutes prenaient la poussière dans le grenier. (…) Il y eut les chaussons chauffants qui faillirent rendre culs-de-jatte les quatre acheteurs, qui eurent les pieds cuits comme des homards. (…) le stylo qui corrigeait les fautes, mais tâchait tout autour de lui (…) ou encore le parapluie chauffant qui fonctionnait à merveille, si on acceptait de porter sur son dos, une bonbonne de gaz de 15 kilos… »
☔ « Et chaque soir, quand il revenait, c’était la même chose : il n’avait rien vendu, il était fourbu et un peu abattu. Silencieux, il avalait une soupe en face de Jane, puis disparaissait dans son bureau où toute la nuit, il bricolait, collait, coupait, découpait, soudait, imaginait, faisait des plans, corrigeait, essayait, recommençait jusqu’au petit matin. »
☔ « Mon père, inventer des trucs incroyables ? J’aimerais bien…mais je le connais. A part le presse-purée qui fait antenne-radio ou la trottinette antivol qui s’accroche toute seule au réverbère, je ne vois pas ce qu’il pourrait inventer qui fasse rêver des brutes comme celles que l’on vient de croiser. »
☔ « C’est le flan que lui faisait sa maman avant. Il avait le goût du bonheur et ce bonheur emplit Jeanne toute entière. »
☔ « Ici, se succèdent « les gardiens du savoir », nous sommes les dépositaires de toutes les connaissances de l’humanité, du premier jusqu’au dernier jour. »
☔ « A chaque nouvelle invention citée, Milan était plus perplexe. Comment Alister avait-il bien pu être convoqué par Vincenzo et Stella au même titre qu’un Edison, Gutenberg ou un Nobel ? c’était un mystère. »
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